Je me suis aperçu que lorsqu’on ne se considérait pas responsable de quelque chose, on perdait la main dessus.
Par exemple, si on fait une erreur, et qu’on ne l’assume pas, on ne s’offre pas la chance d’évoluer, du coup on passe à coté de l’enseignement, de l’intérêt d’avoir fait l’erreur, et il y a fort à parier qu’on va reproduir exactement la même erreur plus tard.
Faire une erreur est un excellent moyen de progresser.
Lorsque je faisais du snowboard avec des amis, nous disions souvent : qui ne tombe pas ne progresse plus !
En allant plus loin, si par exemple quelqu’un me fait quelque chose que je ne vis pas bien, et que je ne me sens pas responsable, je deviens alors une victime, impuissant, et me retrouve bloqué, obligé de subir.
Mais si je me dis que cela ne m’arrive pas forcément par hasard, que j’ai un truc à apprendre de cette expérience, qu’il y a comme un cadeau caché en chaque fois que quelque chose m’arrive, une leçon à tirer… ça change tout !
Je peux alors comprendre pourquoi cela m’est arrivé à moi, maintenant, et ainsi en prendre la responsabilité.
Je retrouve ainsi le pouvoir d’apprendre, de changer les choses, de transformer l’expérience en positif, et même, si j’en ai envie, de faire que ça ne se reproduise plus.
En allant par là, on peut se demander si la prise de responsabilité ne pourrait pas me permettre de prendre la main sûre plus que ça, si je suis entièrement responsable et aligner avec moi-même.
Par exemple si je me considère comme fumeur, et que j’ai envie de fumer un clope. Je peux simplement subir le fait d’être fumeur, et aller me fumer une clope. Ou je peux me demander si dans mon alignement, il n’y aurait pas quelque chose de travers, qui me fait fumer cette clope. Je trouve l’exemple de la clope assez parlant parce que je ne crois pas qu’il puisse y avoir une « bonne raison » de fumer, c’est juste nocif !
Bref, juste se poser la question est intéressant, et cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas aller fumer cette clope après, il ne faut pas être trop dure avec soi-même et se laisser le temps, nous parlons de faire les choses en profondeur, donc toute précipitation est à proscrire. Déjà juste prendre conscience qu’un truc de travers dans son alignement personnel est peut-être la cause, permet de commencer à deviner quoi, et de redevenir responsable, c’est-à-dire reprendre la main.
Attention, je ne dis clairement pas que c’est facile à faire, c’est un chemin de vie. Mais si je suis conscient que c’est un déséquilibre dans mon alignement qui me fait fumer une clope, et qu’un jour j’arrive à trouver ce déséquilibre, et à le rééquilibrer en moi, eh bien je ne fumerai simplement plus.
Et si j’étais disposé à me rendre encore plus responsable ?
Si par exemple chaque fois qu’il m’arrive, ou que je ressens quelque chose, je prends le partie d’essayer d’en comprendre la raison, trouver la cause, et voir si cela nécessite un réalignement en moi ?
Par exemple, pour en apprécier l’étendue, comme pour la cigarette, essayons avec… manger !
Comme on peut se convaincre qu’on est un fumeur, condamné à fumer, on peut être convaincu qu’on est un corps, condamné à manger. On est matière, alors on se nourri de matière, sinon on meurt, point final !
Mais si j’imagine que je ne suis pas qu’un être de matière, mais aussi un être d’amour, qui vie dans un corps physique ? Que finalement j’arrive à me détacher de la matière, pour devenir juste un être d’amour, alors n’aurais-je pas uniquement besoin de me nourrir d’amour ? Parce que finalement c’est pour l’alimenter en énergie que je nourri mon corps avec de la nourriture, et si je suis une vibration d’amour, n’est-ce pas plus fort en énergie ?
Pour aller encore plus loin, voyons avec la plus important contrainte obligatoire de tout le monde.
Si je ne suis pas un être de matière, mais plutôt une sorte de vibration, une vibration d’amour, qui se nourrit d’amour donc, est-ce que je peux mourir ?
Et est-ce que si j’en prends la responsabilité de ma vie, la mort deviendrait pas un choix ?
Au même titre que si je prends la responsabilité de ma santé, est-ce ce qu’une maladie peut me tomber dessus sans raison ?
Et ainsi, est-ce que je ne peux pas prendre la responsabilité de tout ?
Qu’est ce que m’en empêche, à part moi-même et mes propres croyances ?
Cela me fait penser à l’histoire du gars qui est mort enfermé dans une chambre froide. En fait ce n’était pas une chambre froide, il l’a simplement cru, et est mort de froid.
Au même titre, si je vous dis que je connais quelqu’un qui n’a rien mangé depuis 3 ans, et qu’elle se porte comme un charme, seriez vous prêt à l’entendre ? Ou si vous je vous dis que je connais des gens qui ont plus de 200 ans ?
Cela fait un peu tourner la tête tellement il n’y a pas de limite, au de la de nos croyances.
Être responsable est peut-être ainsi la solution à tout. Je veux dire être pleinement responsable, de sa vie, de son être.
Après, cela signifie un alignement avec soi-même proche du divin, c’est un cheminement de vie je crois.